L. D. M. E. S. DV BAIL [1649], LES GLORIEVX TRAVAVX DV PARLEMENT POVR LE MAINTIEN DE L’AVTHORITÉ DV ROY ET POVR LE SOVLAGEMENT de ses Peuples. Par L. D. M. E. S. DV BAIL. , françaisRéférence RIM : M0_1501. Cote locale : D_2_10.
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que malgré l’enfer & toute sa rage, il triomphe
bien tost dans son thrône. Quoy que les Demons
ayent desia beaucoup de fois excité leur furie cõtre
luy, ils ne luy ont iamais veu perdre cœur, il a tousiours
resisté contre la force de ses ennemis, & par
ses fameux Arrests, il a iournellement soulagé la
misere des peuples.

 

Pour en rendre des preuues plus certaines, & qu’il
n’auoit point encore faites, cet Auguste Senat trauailla
si puissament à remettre en son éclat ordinaire
la splendeur du Roy & en vn repos asseuré tous
ces pauures peuples affligez, qu’auec ses ciuilitez
ordinaires & ses iustices accoustumées : il fit faire
vne declaration au Roy, que Mazarin mesme, &
ses Partisans, enuoyerent de leur part en toutes les
Prouinces du Royaume, qui depuis a esté verifiée
en Parlement.

Mais comme cette Declaration estoit trop iuste
au gré du Cardinal Estranger, & qu’elle tendoit
trop au soulagement des peuples qu’il vouloit
acheuer de ruiner, & estoit trop preiudiciable aux
pernicieux desseins qu’il auoit de faire perir la France,
il ne pût mieux s’opposer à l’execution de cette
fameuse & equitable Declaration, qu’en enleuant
le Roy de sa bonne ville de Paris, à six heures du
matin, sans trompette, comme dit le Prouerbe, sans
gardes, & sans cheuaux legers : sa Maiesté n’estant
seulement accompagnée, que du Cardinal, & du
Mareschal de Ville-Roy.

Cette soustraction du Roy de sa bonne Ville de

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