Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
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Et des preuues de sa prouesse,
De son cœur & de son adresse ?
N’est ce pas luy qui fit si bien
Dernierement auprez de Gien,
Lors que l’hõme aux paroles fausses
Chia de peur dedans ses Chausse ?
N’est-ce pas ce Mars si hardy,
Qui dans vn beau iour de Mardy,
Vn iour qui porte son nom mesme,
Fit voir vne vaillance extresme ?
Fut ce pas en ce iour si beau
Pour enuoyer gens au tombeau,
Que Turenne en allant se batre
Pensoit faire le Diable à quatre ?
Mais en mesme temps il auint
Que Condé fit le Diable à vint,
Et le chargeant teste baissée
Le fit bien changer de pensée ;
Ah ! que de sang fut repandu,
Bien attaqué bien defendu,
Mais ce Mignon de la Victoire
En eut enfin toute la gloire ;
Qui vid iamais ny tant d efforts
Ny de si grands qu’en fit alors
Ce Prince digne des loüanges,
Non pas des hõmes, mais des Anges ?
Qui vid iamais de tels exploits
Que ceux qu’il fit à cette fois,
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Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.