Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
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Et tous les iours encor s’expose
Pour les interests de leur cause ?
C’est luy qui proche de Rocroy
Soutint si bien l’honneur du Roy
Et par son coup d’essay de guerre
Ietta tant d’Espagnols par terre.
C’est luy qui presque au mesme tẽps,
Malgré tant de forts Combatans,
Et tant de force d’vne ville
Força la forte Thionuille.
C’est luy que l’on vid autrefois,
Par d’incomparables exploits
Estonner toute l’Allemagne,
Ainsi qu’vn autre Charlemagne ;
C’est luy que l’on vid à Fribourg,
Cõme à Norlingue, & Philisbourg
Vaincre des forces inuincibles
Par des coups qui sont indicibles.
C’est luy qui rangea sous ses loix
Ce Donquerque & ces Donquerquois,
Qui gourmandoient la terre & londe
Auec leur force vagabonde.
C’est luy que l’on vid prés de Lens
Faire des efforts violens,
Contre vn furieux Aduersaire,
Qu’autre que luy ne sçauroit faire :
Mais pourquoy prẽs-je vn soin exprez
De chercher loin ce que i’ay prez,
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Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.