Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26.
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Quand ils viennent à les tromper.
Non, il les faudroit dissiper.

 

Le Paysan.

 


Vous pouuez en voir vn exemple
Assez puissant & assez ample,
Dans Mazarin, car auiourd’huy
On ne parle rien que de luy,
Et de sa trahison funeste,
Plus luisante & plus manifeste
Que n’est le Soleil en plein iour.
Car il nous fit vn mauuais tour,
Si vous l’auez entendu dire,
Quand il enleua nostre Sire,
En plein hyuer, dans la rigueur,
De sa saison & la froideur,
Nous auons couché sur la neige,
Nous auons enduré le siege,
Nous auons souffert tant de faim
Qu’on ne pouuoit auoir de pain,
Bref nous mettions à l’auanture
Nostre corps pour la nourriture.
Nos Princes se sont tous liguez,
L’vn l’autre nous sommes morguez,
Paris estoit dans les allarmes,
Nous estions tousiours sur les armes,
Bref & l’vn & l’autre party
A beaucoup souffert & paty.

 

Le Caualier.

 


Cap de ious où estoit Croustelle,
Car c’est ainsi que l’on m’appelle,
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Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26.