Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26.
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Et se rencontrant le plus fort
Il mit cet insolent à mort.
Voilà comme vne fin tragique
Rabaisse la main tyrannique
Qui vouorpit par tout commander,
Et qui ne voulant s’amender
Continuë à faire des crimes
Par des chemins illegitimes,
Et ce n’est seulement icy
Qu’on a veu pratiquer cecy.

 

Le Paysan.

 


On a bien d’autres axiomes
Pourtant dans les autres Royaumes,
Et c’est peu souuent que l’on voit
Monter vn homme outre le droit.
Le Roy deffunct en est la cause,
Car il estoit sur toute chose
Tout bon, tout iuste, & tout benin,
N’ayant point vn esprit malin,
Et beaucoup dans leur malefice
Ont esté tirez du supplice
Par la bonté de ce grand Roy.

 

Le Caualier.

 


I’en ay ouy parler quant à moy
Comme maintenant vous le dites ;
Sont ce pas des ames maudites,
Des races du diable & d’enfer
Qu’vn bourreau deuroit estouffer,
A qui des princes font la gloire
De les mettre dans leur memoire,
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Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26.