Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26.
Le Paysan.
C’est vn homme appris à tout vice, De la couleur d’vne escreuice Quand elle a boüilly dans vn pot ; Il est plust benaist qu’vn fagot, Mais pourtant il sçait si bien faire Qu’il tourne tousiours son affaire Du costé le vent le meilleur, Et bien qu’il ne soit pas tailleur Il a pourtant l’intelligence De tailler tousiours sur la France, Si bien, Monsieur, que maintenant Il est le Carninal tenant, Car nous n’auons point de remede, Pour empescher qu’il ne possede ? Nostre bien, la Reyne & le Roy, Et cet homme a si bien de quoy Qu’il entreprend à guerre ouuerte De causer vn iour nostre perte. Et pour mieux en venir à bout Il auoit desia mis par tout La dissension & la guerre, Si Dieu de qui la main enserre Le pouuoir de ne nous secourir. Nous eut voulu laisser mourir.
Le Caualier.
Cet homme est vrayment detestable ; Mais vne histoire veritable Que i’ay veuë dans le Iapon, Nous peut apprendre tout de bon,
Anonyme [1649], LE CAVALIER D’OVTRE-MER. , françaisRéférence RIM : M0_660. Cote locale : C_2_26. |