Anonyme [1649], LAMENTATIONS D’VN PROCVREVR visitant les sacs de son Estude, ET LE RECONFORT QV’IL receut de sa femme. EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1799. Cote locale : C_4_39.
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Qui auoient esté vtiles,
Pour attraper le Vilageois,
Et par fois aussi le Bourgeois.
Ayant donc finy son carnage
Il se mit a crier i’enrage,
Ie voudrois que les Mazarins
Auec les Diables & Lutins,
Qui sont les Polonois, Herlaque
Eussent passez dedans la barque
De ce sal vilain Caron,
Qui ne pardonne tout de bon
A aucun, non pas, mes aux Princes,
Qui persecutent les Prouinces,
Où habites de bons sujets,
Qui deuroient estre les objets
De leur amour, non de la haine,
Et qui sont cause que l’estreine,
Qu’on donnoit a chaque saison
A moy qui suis certs vn larron :
Mais non pas des plus grands du monde
A cessé dés qu’on fit la ronde,
Au tour des mures de Paris :
Qu’au diable soyent les Antechrists.
Car ie connois que ma pratique,
Qui attiroit quelque rustique
Qui me graissoit par fois la main
Me fait quasi mourir de faim,
Et que faisant durer sa cause,
I’attrapois tousiours quelque chose,
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Anonyme [1649], LAMENTATIONS D’VN PROCVREVR visitant les sacs de son Estude, ET LE RECONFORT QV’IL receut de sa femme. EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1799. Cote locale : C_4_39.