Bourbon-Vendôme, François de / duc de Beaufort [?] [1652], LA DECLARATION DE MONSEIGNEVR LE DVC DE BEAVFORT, Enuoyée à Messieurs de Parlement. , françaisRéférence RIM : M0_884. Cote locale : B_9_9.
Page précédent(e)

Page suivant(e)

-- 4 --

Elle qui portoit ses foudres, ont voulu
dire que les Roys ne doiuent employer
leurs forces, qu’en les accompagnant de
la iustice, & que tandis qu’ils remettront
leur authorité Souueraine entre les mains
d’vn Senat entier & auguste les Innocens
seront à couuert des calomnies, & les méchans
trembleront quelque audace qu’ils
puissent faire semblant d’auoir en la continuation
de leurs crimes. Il est certain,
Messieurs, que cette Iustice qui porte les
foudres de nostre Souuerain Monarque,
n’est autre que vostre Auguste Compagnie ;
Aussi ne sont-ils iamais lancez de
vostre part, que sur les testes veritablement
criminelles. Ce fut vn sacrilege puny
dans les Enfers, du plus cruel supplice
qu’on ait pû inuenter, que d’auoir derobé
le feu du Ciel. Promethée qui en fut l’autheur,
sera eternellement puny par ce
veautour qui luy mange continuellement
le cœur, sans estre iamais assouuy, & ce
cœur dechiré fournit incessamment dequoy
pour rendre les tourmens de cét ambitieux
perdurables. Que pouuons-nous
dire de celuy qui pour animer l’idole de sa
Page précédent(e)

Page suivant(e)


Bourbon-Vendôme, François de / duc de Beaufort [?] [1652], LA DECLARATION DE MONSEIGNEVR LE DVC DE BEAVFORT, Enuoyée à Messieurs de Parlement. , françaisRéférence RIM : M0_884. Cote locale : B_9_9.