ou il plaira à sa Maiesté faire Assembler les Ducs
& Paris de France, auec son Parlement, pour
en sa presence verifier cette Amnistie, laquelle
estant mise en la forme ordinaire, donnera
toute sorte de satisfaction au public, & pourra
estre suiuie de la Paix generale, comme la
facilitant. Ioint que les affaires pressantes y
feront resoudre ceux-là mesme, qu l’ont iusques
a present esloignés, & esté contraires à
moins que de voir la France acheuer de se perdre
par tant d’armées Estrangeres, qui y entretiennent
les troubles & la guerre.

Par cet accommodement on verra Messieurs
les Princes poser les armes, prendre leur rang
aupres du Roy, les Estrangers renuoyez en
leurs pars la France respirer la desunion, changée
en amitié & bonne intelligence, & le peuple
commencer à iouïr du repos qu’il desire
auec tant de passion, apres tant de souffrances ;
de misere, & d’oppression que les guerres luy
ont fait sentir.

FIN.