qu’ils ont entretenuës auec nos ennemis, & des
mauuais desseins qu’ils ont eu de faire arrester nostre
personne, publiant auec artifice, pour persüader les
habitans de nostre bonne ville de Paris, que nous
conseruons tousiours les ressentimens des mouuemens
derniers, auec dessein de leur en faire porter la peine,
& qu’il n’y a que ce seul moyen de s’en garantir. Dieu
nous est à tesmoin combien nous sommes éloignez
de ces pensées, & qu’au contraire nous ne trauaillons
que pour conseruer le repos & la tranquillité dans
nostre bonne ville de Paris : n’ignorant pas que ce
qui s’est passé dans ces dernieres occasions, n’a esté
que l’effet de l’amour que lesdits habitans ont pour
nous, & d’arrester le cours des pernicieux desseins
des factieux, qui n’estoyent que trop connus. Aussi
pouuons-nous dire que non seulement nous sommes
éloignez de ces sentiments, mais aussi que nous les
auons en horreur. Nous l’auons assez tesmoigné, &
nous le ferons de plus en plus connoistre par les graces
qu’ils receuront de nous. Ainsi l’on n’a rien oublié
pour corrompre la fidelité de nos sujets, iusques-là
mesme que d’intimider nos fidelles Officiers du
Parlement, leur donnant des aduis que le peuple les
mal traiteroit s’ils prenoyent les bonnes resolutions
pour le bien de nostre seruice. Toutes ces considerations
nous ont fait résoudre à nous retirer, voyant
qu’il n’y auoit point de seureté pour nostre personne
au milieu de tous ces factieux, ny de liberté dans
nostre Cour de Parlement pour nos fidelles Officiers.
Cependant nous auons consideré combien il estoit

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