Altesse la longue & paisible possession
d’vn bien dõt nous sommes
riches auec elle, ce serõt nos
souhaits continuels Madame,
& nous prirons incessamment
Dieu qu’il ne puisse iamais vous
estre rauy, non pas mesme par
vne violente passion de quelque
peuple amoureux de la vertu heroyque,
& par les Ambassadeurs
d’vne couronne eslectiue qui
pourroient encore vne fois venir
de mander vn Roy à la France ;
Il est certain Madame que ce
sont les malhevrs que causent le
plus souuent vne trop grande felicité ;
ils menacent les testes de
peu de Princes, & toutes les
Princesses ne les doiuent pas apprhẽdre,
mais nous pouuons asseurer

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