Mercier,? [signé] [1649], PARALLELLE DE MONSIEVR LE DVC DE BEAVFORT AVEC LE ROY DAVID. Saul percussit mille, Dauid autem decem millia, quia manus Domini erat cum illo. , françaisRéférence RIM : M0_2679. Cote locale : C_6_52.
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est oingt Roy par deux diuerses fois. La premiere est
secrette, & se fait à la maison d’Isay son pere. La seconde
est publique, & se fait à la veuë de tout le monde.
Vous estes oingt, MONSEIGNEVR, dés que vous
paroissez sur la terre, puis que vostre naissance & le
Ciel vous donnent cét auantage, & que vous le meritez
aussi. Mais pour ce qui regarde vostre Onction publique,
nous n’oserions en parler, maintenant que nos
Princes legitimes viuent ; nous ne pouuons mesme la
souhaitter sans crime : mais lors qu’elle ne dépendra
plus que des ordonnances de Dieu, & de l’élection des
peuples, les autres Princes ne gagneront rien à vous
la contester.

 

FIN.

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Mercier,? [signé] [1649], PARALLELLE DE MONSIEVR LE DVC DE BEAVFORT AVEC LE ROY DAVID. Saul percussit mille, Dauid autem decem millia, quia manus Domini erat cum illo. , françaisRéférence RIM : M0_2679. Cote locale : C_6_52.