fait comparaison des maux qui ont suiuy le
18. Ianuier 1650. auec la conduite precedente
il est aysé de tirer le iugement de ceste
infortunée Politique, qui est cause de tant de
malheurs. Depuis ce iour fatal & malheureux.
quelle diuision d’esprit ; quelle guerre ; quelle
dechet à l’authorité ? quelles peines a t’on
données à V. M. Il est vray qu’au retour de
ses voyages les peuples ont tesmoigné la ioye
de ses heureux succez, & toutes les Compagnies
qui estoient dans Paris, ont rendu les
deuoirs à V. M. mais les respects ont captiué
les esprits, & la soubmission à vos ordres ont
osté la liberté qu’on pouuoit prendre d’examiner
les veritables causes de ses mouuemens
& luy dire les malheurs qui en deuoient suiure,
en se promettant qu’apres vue longue
attente il entreroit dans l’esprit des autheurs
de ses mauuais Conseils, que les mescontens
se joignans ensemble & auec les ennemis de
l’Estat, surmonteroient ceux qui ne respirent
que le bien & le restablissement de l’authorité
Royale ; mais les traduction par le Royaume,
en vn lieu où leur vie est en peril (ie le
dis encore vne fois) où leur vie est en peril,
ont enfin excité ceux qui sont obligez de veiller,
à ce que la Republique ne reçoiue aucun

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