LE Cardinal Mazarin considerant que
le trouble qui agite auiourd’huy la France,
est à son sujet, & qu’il luy est impossible
d’y pouuoir viure d’oresnauant auec seureté
de sa personne, voyant l’Vnion de la Ville
de Paris, & de tous les Parlemens de France
(à la reserue des Parlemens de Bretagne
& de Prouence, ausquels païs il y a pour lui
le Mareschal de la Milleraye & le Duc de
Mercœur) auec Messieurs les Princes, dont
la resolution est de le poursuiure par les armes
iusques aux Frontieres du Royaume ;
Veu le peu d’apparence qu’il y a d’estre bien
receu en aucune Prouince & Ville de France,
qui toutes desirent son esloignement, &