point par rapport d’autruy : mais par moy
mesme, pour leur auoir ouy dire, qu’ils ne le
vous pardonneroient iamais.

Ie veux encor que ces grands Princes oublient
tout le passé, qu’ils se despouillent de
tous interests, qu’ils s’accordent tousiours ensemble,
pour vous conseruer, vous en sçauez
fort bien la raison, & par consequent, elle
vous doibt estre suspecte, ie veux que ce
soit tout de bon.

Comment satisferez vous aux autres Princes
que vous auez offensez cruellement,
comment guarirez vous la playe que vous
auez faite à la maison de Vendosme, le masque
en est leué. Il n’y a plus de sureté entre
eux & vous.

Passons aux autres, vous sçauez dequoy
Monsieur de Longueville est offensé contre
vous. Ce n’est pas comme vous auez fait publier
par vos emissaires pour luy auoir refusé
le Haure de Grace, cette accusation est
encore iniurieuse : car ce Prince qui ayme
l’Estat, ne se veut pas cantonner comme vous
le l’auez fait sçauoir, à qui la voulu croire :
Mais c’est pour l’auoir empesché d’auoir voulu
faire ce grand œuure de la paix, chacun en
sçait l’Histoire, & l’empeschement que donna
Monsieur de Seruient par vostre ordre, &
le grand affront qu’il fist receuoir à ce Prince :
Voila l’iniure que vous luy auez fait & à toute