Saint-Julien,? [?] [1649], LE SEPTIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_07.
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Le diable les puisse confondre
Mais consolez-vous grand Roy mort
Et prenez quelque reconfort.
Vostre Majesté n’est pas seule
La Reine Stuart vostre ayeulle
Eut aussi le sifflet couppé
L’on sçait que sans auoit souppé
Ce peuple en qui malice abonde
L’enuoya dormir hors du monde :
Elle est encore à s’éueiller
Pous vous qu’il a fait sommeiller
Noble Prince, illustre victime
De Subiets enhardis au crime
Et qui sans en faire à deux fois
Font voller la teste des Rois
Faites-nous sçauoir la lignée
Qu’à vostre femme si bien née
Et fille de Henry le Grand
A laissé vostre Royal sang
Ils sont six enfans. La plus grande
Se tient à la Haye en Hollande
Le Prince de Galles l’aisné
Est dans l’Escosse couronné,
Le Duc d’Yorch & sa cadette
A Paris ont fait leur retraitte
Et deux restez chez les Anglois.

 

 


Le Mardy vingt-trois du mois
Pour la seureté des passages
Nos Deputez qui sont tres sages.
Ieudy l’on nomma Commissaire
Pour le procez de la Raillere
Et du sieur de Laune Graué
De dans la Bastille engraué
Gens à qui pour leurs monopoles
La Cour ne promet poires molles
Et qu’elle veut expedier
C’estoit le vingt cinq Fevrier
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE SEPTIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_07.