Saint-Julien,? [?] [1649], LE PREMIER COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_01.
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Dont elle ne fit point lecture,
Non pas seulement l’ouuerture,
Et dont Messieurs les Gens du Roy
Furent creus sur leur bonne foy :
Disant que par icelle lettre
Le Parlement on vouloit mettre
Et transferer à Montargis :
La Cour qui n’en fut pas d’aduis,
Ordonna qu’ils prendroient la peine
De s’acheminer vers la Reine
Pour la coniurer & prier
De vouloir les Noms enuoyer
De ceux dont la correspondance
Estoit dommageable à la France,
Afin que trouuez criminels
Ils fussent punis comme tels.
Lors les dits Gens du Roy partirent
Et selon qu’il fut dit, ils firent
Mais ils reuinrent non oüis
De S. Germains peu resiouys.

 

 


Le Vendredy iour qu’on fait maigro
Messieurs, sur le traittement aigre
Qu’on auoit fait aux Gens du Roy
Voulurent que selon la Loy,
Dans le plus beau papier de France
La Reine receut Remonstrance :
Et que veu que le Cardinal
Est seul autheur de tout le mal,
Et de la misere presente
Dont on a preuue suffisante,
Il est iugé mal à propos
Auoir troublé nostre repos :
Ennemy de nostre bon SIRE,
Et de son Estat qu’il deschire :
Enioint à luy que dans vn iour
Il se retire de la Cour :
Dans huict, de France il face gilles,
A faute de ce faire, aux Villes
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE PREMIER COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_01.