Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.
Page précédent(e)

Page suivant(e)

-- 6 --


A qui chacun comme à parquet
Crioit ie suis vostre vallet ;
Appellant durant la famine
Leur femme, comere, ou cousine ;
Ces gros Messieurs, dis-ie en prendront
Autant de septiers qu’ils voudront
Deffences à tout personnage
D’arrester ou mettre au pillage
Les farines ny leur charrois
Commandement fait au Bourgeois
D’empescher cette griboüillette
Qui des charrettes seroit faite,
De courir sus, & d’estriller
Ceux qui voudroient ainsi piller.

 

 


Ce iour parut à l’audience
Auecque lettre de créance
Que dans ses poches il auoit,
Vn Gentil-homme qu’enuoyoit
Monsieur le Duc de la Trimoüille
Qui voulant empescher la roüille
De son courage Martial,
A monté sur son grand cheual
Pour le secours de nostre Ville,
Et fait desia prés de huict mille
La moitié monté sur roussins
L’autre moitié de fantassins
Qu’il n’attend rien pour mettre en voye
Qu’vn ordre que la Cour enuoye
Dont il demande l’vnion
Auecque vne Commission
Pour arriuer en diligence,
Surquoy la Cour à l’audience
Incorpora par son traitté
Ce Duc de bonne volonté,
Qui pour son secours s’interesse,
D’Estissac, & d’autre Noblesse
Qui s’attrouppe en diuers quartiers
Page précédent(e)

Page suivant(e)


Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.