Saint-Julien,? [?] [1649], LE DOVZIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_12.
Samedy trois veille de Pasques, Il vint par la porte S. Iacques Vn Courrier disant qu’à Callais N’ayant que deux ou trois vallets Est venuë vne grande Dame De Monsieur de Rantzau la femme, Que Destrades homme d’honneur Et de Dunquerque Gouuerneur A piteusement renuoyée Hors la place, de pleurs noyée Pour la prison de son espoux, Qui perdit, œil, bras, pied pour nous. Or ce mesme iour firent gille Les prisonniers de la Bastille. Autre aduis de Roüen venu, Dit que Matignon si cognu Est allé ioindre en cette Ville Monsieur le Duc de Longueuille.
Ce mesme iour furent payez Nos soudarts & licentiez, Ayant fait monstre generalle, Sauf à sa Majesté Royalle D’en garder ceux qu’il luy plaira, Qu’à present elle souldoira.
Ce fut ce iour-là qu’aux Bons-Hommes Se rencontrerent deux grands hommes,
Saint-Julien,? [?] [1649], LE DOVZIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_12. |