Saint-Julien,? [?] [1649], LE DOVZIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_12.
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Et s’il m’est permis de tout dire,
Il m’est impossible de rire ;
Que du bout des dents, d’vne Paix
Ou deuient plus grand que iamais
Mais brisons là. La Cour ioyeuse
D’vne fin de guerre ennuyeuse,
L’enregistra, la publia,
Verifia, ratifia ;
Foin, tous ces termes de prattique
Donnent à mes vers la colique :
Bref fut conclu que compliment
En guise de remerciment
Allast vers la Reine Regente,
Où l’on mettra que suppliante
La Cour est, que leurs Majestez
Rendent à Paris ses beautez,
Sa splendeur & son eminence
En l’honorant de leur presence.

 

 


Le Vendredy deux on sema
Certain bruit qui nous allarma,
Sçauoir que l’Archi-Duc aduance,
Et bien qu’vn Mareschal de France
Empesche qu’il ne passe l’eau,
Qu’il ne luy man que qu’vn batteau,
Outre que le Seigneur Duc Charles
Se campe entre Ve[1 lettre ill.]uins & Marle,
Et l’Archi-Duc aupres de Laon,
Si bien que l’on craint que cet an
Les Villes d’Ypre & de Dixmude
Ne souffrent quelque assaut bien rude,
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE DOVZIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_12.