S. T. F. S. L. S. D. T. [1649], LE POLITIQVE BVRLESQVE DEDIÉ A AMARANTHE. Par S. T. F. S. L. S. D. T. , françaisRéférence RIM : M0_2810. Cote locale : C_8_31.
Cette Conference estant finie, Ma Lingere qui estoit rauie, D’entendre si bien parler, Me pria de m’arrester, Pour ouyr quelques Procureurs, Auecque leurs solliciteurs, A present gens sans practique, Discourir de la Politique, De l’interest des fauoris, De MAZARIN, & de Paris, Des malheurs des guerres ciuilles, Qui ont de peuplé tant de villes : Comment il faut releuer, Vn estat prest à tomber. Vn d’entr’-eux qui à sa mine, Sembloit eminent en doctrine ; Dit, que les Ministres estrangers, Ne sont iamais bons mesnagers ; De la gloire des Potentats, Estans les fleaux de leurs Estats : Ils preferent l’vtilité, Et le gain à l’honnesteté : Ils n’ont point d’autre visée, Qu’à satisfaire leur pensée, Cherchans leur agrandissement Dedans nostre abaissement : Leur ame n’est iamais contente, Sans vne fortune eminente ; De toutes choses ils font profit, Pour se maintenir en credit ; Et non contens de leur salaire, Par vn commerce extraordinaire, Vendent les charges & les employs, C’est ainsi qu’ils vollent nos Roys :
S. T. F. S. L. S. D. T. [1649], LE POLITIQVE BVRLESQVE DEDIÉ A AMARANTHE. Par S. T. F. S. L. S. D. T. , françaisRéférence RIM : M0_2810. Cote locale : C_8_31. |