Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], LE IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. QVESTIER, dit FORT-LYS. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_01.
Lors la seconde nuict commença & le vent Fit beaucoup plus de bruit qu’il n’auoit fait deuant, Chacun s’en va coucher horsmis quelques gensd’armes, Qui auec Diane veillent dessous les armes ; L’on entend bien crier ; demeure, qui va là ; Caporal, hors de garde ; i’ay veu cy, ou cela ; Vn blesme Cauallier c’est montré à ma face, Qui vous voyant venir m’a delaissé la place.
Cecy causa vn cry ; arme, arme compagnons ; Et ie vis naistre alors beaucoup de champignons, Que l’on croyoit pourris au centre de la terre, Et qui ne demandoient qu’à soustenir la guerre. Dés lors le Parlement se couurant du bonnet Qui sçait punir le crime & rendre le franc net, Quoy qu’il soit oppressé. Si les Cieux sont pour nous, Nous luy deuons ployer maintenant les genoux. Non, ce n’est pas au Ciel, c’est vne creature, Puis qu’il porte sur soy de l’homme la figure.
Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], LE IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. QVESTIER, dit FORT-LYS. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_01. |