M. L. [1649], LE BOVCLIER ET L’ESPÉE DV PARLEMENT ET DES GENERAVX, CONTRE LES CALOMNIATEVRS. , françaisRéférence RIM : M0_599. Cote locale : A_3_17.
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LE BOVCLIER ET L’ESPEE DV
Parlement & des Generaux, contre
les Calomniateurs.

C’EST vne chose estrange, que parmy
le mal’heur public il se trouue encore
des ennemis si conjurez contre la
tranquilité des hommes, que leur plus
grande joye soit la douleur des particuliers :
Des monstres qui voyans soupirer la France
voudroient voir mourir les Parlement, & les Generaux
qui l’ont secondé, & qui ne peuuent se lasser
d’accuser ceux qui ont trauaillé pour nostre
bien, d’estre les causes des nostre ruine.

A n’en pas mentir, cette manie est extreme : Et ie
n’ay point encore vû de malade qui maudit sa teste
des douleurs de ses membres, quand cette teste en
cherchant la guerison ny peut pas trouuer de remede.
Car enfin il est du deuoir du chef de mediter les
moyens de guerir le reste du corps ; & dans l’occasiõ
passée, le Parlement n’a fait que ce qu’il estoit obligé
de faire, quand il a cherché le salut de la France.

La teste doit
prendre soin
des autres
membres.

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M. L. [1649], LE BOVCLIER ET L’ESPÉE DV PARLEMENT ET DES GENERAVX, CONTRE LES CALOMNIATEVRS. , françaisRéférence RIM : M0_599. Cote locale : A_3_17.