qui apportent de la diuision dans vn
Estat, & que les Princes viennent a estre
mescontents & le Peuple Foule tout est
perdu dans vn Royaume, car pour affermir
vn Estat c’est quand les Princes & le
Peuple sont vnis auec le Roy. Au commencement
de vostre Regence que vous
Gouuerniez bien vostre Peuple, & le teniez
en repos tous vous hõnoroient comme
vne saincte, les lieux où vous passiez
n’estoient remplis que de cris d’allegresse,
ce n’estoit que des applaudissemens d’vne
joye publique ; vostre Peuple croyoit voir
reuiure en vous les Clotilde, & Batildes
les bonnes Reynes de Frances vos deuanciers :
c’est ce qui faisoit esperer vn tres-
heureux succez dans l’Estat : Mais malheur
du depuis que le Cardinal Mazarin
Fauory, Estranger, trop esleué dans la
Charge du Ministere, a eu les affaires en
Maniement, il a tout bouleuersé, il n’a
point esté fidelle seruiteur du Roy, mais
bien vn vsurpateur qui s’est emparé des
plus grandes Charges pour luy & les siens,
il ne vouloit pas que les grands du Royaume

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