peuples, que le Roy dans son Palais & dans
son Louure.

Qu’auparauant que le Supliant eut courust
la peine de sa faute que l’on faisoit courir plusieurs
libelles, lesquels sont ordinairement
auant coureurs de la mort des iniques, perfides,
traistres du Roy, l’arrons du peuple & du
public, & que ce qui s’est manifesté en ce
temps doit estre veritablement ratifié en celui-cy,
comme le rapporte D. Ioan de la Viega Italien
dans ce pauure Royaume noircy.

Bref que le Mazarin & la Mazarinaille sont
cent fois plus coupables que ledit Supliant,
ne meritent pas de mourir dans vn lieu plain
de respect comme luy, non comme le compagnon
d’Yxion, mais dans quelque lieu infame.

Et concluant par sa Requeste, bien qu’il aye
iuste doute de se plaindre en sa mort, n’ayant
eu le loisir de se reconnoistre a compassion de
voir les miseres de la France d’vn peuple pery,
pour auancer des ingrats.

Conclusions du Procureur infernal que
tous ces brigands sortiront la France ayants
brisé la Monarchie, corrompu les loix, ruïné
les peuples, affamé les pauures, trahy leurs plus
fideles qui leur ont sauué la vie, lesquels le passe