Anonyme [1652], LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans flatterie. I. Sur la Reyne: II. Sur le Roy. III. Sur le Duc d’Orleans: IV. Sur le P. de Condé. V. Sur le Parlement: VI. Sur le Duc de Beaufort. VII. Sur le Coadjuteur: VIII. Sur le Parlement de Pontoise. IX. Sur Paris: Et sur l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3998. Cote locale : B_17_18.
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L’ESTAT.

Ce Fourrier qui logeoit il y a quelques iours l’Estat
au pont au Change, estoit sans doute quelque
bastard d’Angleterre ; l’Estat ayme son Roy, & ne
veut point changer de gouuernement. Il est vray
qu’il a bon besoin d’estre purgé, mais pour se guerir
il n’est pas besoin qu’il fasse corps nouueau. Le Medecin
qui luy ordonneroit des remedes pour ce
changement, auroit luy mesme besoin de sa recepte.

L’Estat se remettra s’il veut se reünir, La reünion
ne peut estre causée que par l’esloignement de ceux
ou celles qui le diuisent ? Que faut il faire pour cela,
il faut auoir le cœur bon, à l’espreuue de toute sorte
de pitié, & n’espargner que ceux qui l’espargneront.
C’est tout dire ; ceux qui l’ayment ne le choquent
pas, ceux qui le choquent sont ses ennemis.

FIN.

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Anonyme [1652], LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans flatterie. I. Sur la Reyne: II. Sur le Roy. III. Sur le Duc d’Orleans: IV. Sur le P. de Condé. V. Sur le Parlement: VI. Sur le Duc de Beaufort. VII. Sur le Coadjuteur: VIII. Sur le Parlement de Pontoise. IX. Sur Paris: Et sur l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3998. Cote locale : B_17_18.