Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette
Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.
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plus ; Fredegonde se retire auec son Fils Clotaire dans
l’Eglise de Paris, pour asseurer sa personne, ou sa conscience.
Elle y est receuë par Renaut Euesque de Paris,
qui pouruoit à l’vne, & asseure l’autre.
I.
Regne de
Fredegonde.
De Serre.
Childesinde
ou Childerade.
Dés-lors elle se porta pour Tutrice de son fils, &
pour Regente du Royaume, appellant Gontran Roy
d’Orleans, oncle du Roy, pour partager auec elle
toute l’authorité de commander. Mais ce bon Prince
reconnoissant qu’il auoit à traicter auec vne femme
artificieuse & cruelle, à qui le meurtre & le parricide
des Rois n’estoient que des petits coups d’essay,
& ne passoient aupres-d’elle que pour des jeux ordinaires,
il laisse sagement à Fredegonde la tutele de
son fils, & à Landry le Gouuernement de l’Estat. Luy
se retire paisiblement en son Royaume, qu’il change
bien-tost en celuy du Ciel. Estant mort sans enfans,
ses Nepueus Clotaire Roy de Paris & de Soissons, &
Childebert Roy d’Austrasie & de Bourgogne, ou
plustost leurs meres Fredegonde & Brunchauld,
cruelles & imperieuses Riuales l’vne de l’autre, se
font vne guerre mortelle, où il ne s’agit pas tant de la
succession du Roy Gontran, que de vanger la mort
de Sigebert Roy d’Austrasie, & d’authoriser la naissance
de Clotaire qui passoit en ce temps pour vn enfant
supposé à Chilperic par Fredegonde. On querele,
on arme, on se bat rudement des deux costés.
Fredegonde qui voit son honneur & sa vie attaquées
en cette guerre par vne mesme atteinte, pour encourager
ses soldats par la presence de leur Roy, elle le
porte au milieu des escadrons armés, & le meine elle
Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette
Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.
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