Anonyme [1649], DIALOGVE DE DEVX FEVILLANTINES, SVR LES AFFAIRES DE MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1077. Cote locale : C_7_17.
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Sœur Catherine.

Ie n’ay pas de coustume d’entendre à si peu
de paroles ie n’ay pas esté eleuée prisonniere il ne
m’a pas esté necessaire d’apprendre ce mestier,
i’ay esté tousiours libre.

Mere Elizabet.

Vous offensez la maison, croyez-vous que l’on
ne s’entretienne qu’à demi mot.

sœur Catherine.

Quelquefois il est necessaire de peur d’encourir
reprimande, toutefois laissons ça là, ce sont
les secrets Conuentuels, ie vous prie de continuer
le discours que vous auiez commencé, quel
est l’appuy de nostre maison, cela me pouuant
seruir dans le temps que ie feray profession de
garder le vœu de chasteté ou de continence.

Mere Elizabet.

Ie ne puis vous rendre raison qu’à mesme
temps ie n’esleue Monsieur le Cardinal iusques
au Ciel.

Sœur Catherine.

D’où vous vient ce sentiment, dite vous cela
par hironnie, canonisez vous les criminels,
leurs preparez-vous des Autels.

Mere Elisabet.

Dans les Monasteres les richesses sont premieres
que Dieu.

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Anonyme [1649], DIALOGVE DE DEVX FEVILLANTINES, SVR LES AFFAIRES DE MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1077. Cote locale : C_7_17.