Anonyme [1649], DIALOGVE DE DEVX FEVILLANTINES, SVR LES AFFAIRES DE MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1077. Cote locale : C_7_17.
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Sœur Catherine.

Ne faut pas vous estonner de si peu de
chose, vous ne sçauez dans vn Cloistre ce
qui est estimé dans Paris, vous perdez l’honneur
que l’on peut receuoir dans l’entretien
de quelque personne.

Mere Elizabeth.

Il semble que vous souffriez & tirez blasme
d’estre en cette maison.

Sœur Catherine.

De vous dire que i’en sois bien satisfaite
& que i’en tire vanité, ie mentirois.

Mere Elizabeth.

Vous auez grand tort d’y estre venuë si
mécontente.

Sœur Catherine.

Si les barricades de Paris ne fussent arriuées
ie ne serois pas reuestuë de cét habit.

Mere Elizabeth.

Mon Dieu pardonnez moy si ie vous interrompt
sur ces paroles quel bruit couroit
il au temps que vous estes entrée en cette
communauté parle t’on de receuoir Monseigneur
le Cardinal, de cesser l’Arrest qui
a esté donné contre luy.

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Anonyme [1649], DIALOGVE DE DEVX FEVILLANTINES, SVR LES AFFAIRES DE MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_1077. Cote locale : C_7_17.