Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
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Mourez tous les iours à douzaines,
Pour satisfaire à ses fredaines,
Mancini n’en sera que mieux
Quand vous aurez fermez les yeux.
Mais que dis-ie, mieux, ie me trope,
Vois-je pas la funebre pompe
De ce malheureux Manciny,
Oüy son sort se trouue finy
Alors qu’il commençoit la guerre,
C’en est fait le voila par terre
Ce Neueu Fauory nouueau,
Dont l’Oncle pleure cõme vn Veau,
Et d’vn coup la mort importune
A fait culbuter la fortune.
Ah, si le sieur Mazarini
Deuenoit cõme Mancini,
La France, feroit bien folie
D’auoir plus de Ni d’Italie
Veu qu’vn Ni trop bien soutenu
Nous a mis chacun tantost Nu.
Hé bien, allez gens sans ceruelle,
Soutenez tousiours sa querelle,
Et vous faites massacrer tous,
C’est par là qu’il est Roy des fous,
Puis qu’il vous fait aller sans peine
Aux perils d’vne mort prochaine ;
Mais allez tous seruir ce Chien
Ie ne vous en diray plus rien,
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Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.