Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
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Au diable la Mazarinaille
Qui ne veut point prendre de Paille,
Quoy ! les bestes en prennent bien
Il n’est point, ny cheual ny chien.
Ny bœuf, ny moutõ qui n’en porte,
Cette Paille sera plus forte
Que le plomb mesme & que le fer,
C’est par là qu’il faut triompher
De Mazarin, quoy qu’il en raille ;
Il faut qu’on parle de la Paille
Desormais parmy les humains,
Comme de l’Aigle des Romains.
Elle est plus qu’on ne sçauroit dire,
Et si le fin Ambre l’attire,
Chacun pourra voir en nos iours
Vn prodige tout au rebours,
Que la Paille attirera l’Ambre,
Auant que l’on soit en Septembre,
Mais aysement & sans effort,
Idest, le foible le plus fort,
Le bien, la pompe, la Richesse,
Le Roy mesme auec la Noblesse,
Horsmis cet Infracteur de Paix
Qu’elle va chasser pour iamais,
Bien loin de l’attirer vers elle,
Car c’est le point de la querelle,
Et cette [1 mot ill.] a la vertu
De l’expulser l’ayant batu,
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Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.