Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
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Qu’il estoit trop pres à Cologne,
Qu’il eut esté mieux en Pologne,
Qu’il ne deuoit pas reuenir
Qu’il ne veut que se maintenir,
Qu’il cherche à voler d’auantage,
Qu’il veut la France pour partage,
Qu’il n’a pas encor pris assez,
Qu’il n’est pas saoul des vols passez,
Qu’il cause nos fureurs Ciuilles,
Qu’il ruine toutes nos Villes,
Qu’il a voulu perdre Paris,
Qu’il suborne tous les Esprits,
Qu’il veut perdre toute la France,
Qu’il a mis le monde en souffrance.
Qu’il le met tout au desespoir,
Qu’il ne fut iamais Cœur si noir,
Qu’il trouble toutes les Prouinces,
Qu’il tache de perdre les Princes,
Qu’il leur voudroit faire la loy,
Qu’il a charmé le pauure Roy,
Qu’il a charmé la pauure Reine,
Qu’il charma le Duc de Lorraine,
Qu’il l’empescha d’estre pour nous,
Qu’il veut estre au dessus de tous,
Qu’il s’enfle d’vn orgueil extresme,
Qu’il croit estre le Roy luy mesme,
Qu’il le veut faire & qu’il le fait,
Qu’il le meine comme il luy plaist,
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Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.