Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.
Page précédent(e)

Page suivant(e)

-- 13 --


Suiure mes Conseils fauorables)
Mettre la France aux Incurables,
Et les François aux Quinze vingts,
Du moins ceux qui font tant les fins,
D’autant qu’ils ont vn mal extreme
Pire que l’aueuglement mesme,
Puis qu’ils ont tous des yeux sans voir
Ny leur profit, ny leur deuoir.
ça donc cherchons vn puissant ayde,
Cherchons vn bon, & prompt remede
Pour bien guerir en peu de temps
Ce corps rongé depuis huict ans.
le sçay bien les drogues nouuelles,
Que tous les liures, ou libelles
Ordonnent pour sa guerison
Suiuant le mal, & la saison.
I’ay trouué des discours sublimes
Dans les veritables Maximes,
Qui reglent son gouuernement
Pour fane vn bon temperament.
I’ay parcouru la Decadence
De la Royauté de la France,
Où i’ay trouué contre non gré,
Que l’Autheur ne dit que trop vray.
I’ay veu la Franche Marguerite,
Elle est belle, & de grand merite,
Mais parle vn peu trop franchement,
Comme en parla le Parlement.
Page précédent(e)

Page suivant(e)


Anonyme [1652], LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain Remede, pour guerir la France malade à l’extremité. Honora medicum propter necessitatem. , françaisRéférence RIM : M0_2439. Cote locale : B_18_6.