d’y obeïr. Et pour cét effet y furent enuoyez
Messieurs les gens du Roy auec quelques vns de
la compagnie sans toutesfois rompre l’assemblée
qui fut continuée iusques aux retour desdits
Deputez qui rapporterent que le Cardinal
avoit eu l’audace de nier avoir rien dit de vereux
à son Altesse Royale (mais quoy, tous villains
cas sont reniables, dit Rablais)

Le resultat de ladite assemblée fut que deputation
seroit faite vers le Roy & la Reine Regente,
pour les supplier d’éloigner du Conseil le Cardinal
Mazarin, & de permettre qu’il fust procedé
à la justification de Messieurs les Princes.

Le septiesme la Cour s’estant derechef assemblée
fut rendu Arrest confirmatif de
celuy de mil six cents dix sept, & fut ordonné
que le Cardinal Mazarin se retireroit, du
Conseil, & tous estrangers, mesme naturalisez
declarez incapables d’y entrer.

Le neufiesme autre Arrest fut rendu, par
lequel il est enjoint au Cardinal, ses Parents,
Alliez & domestiques de vuider le Royaume,
& terres de l’obeissance du Roy ; & ce dans
quinze iours, lequel temps expiré permis aux
Communes de luy courir sus. Ledit Arrest leu
& publié à son de trompe, enjoint aux Baillifs
Seneschaux & leurs Lieutenants de tenir la
main à son Execution.