Anonyme [1649], LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. , françaisRéférence RIM : M0_1409. Cote locale : C_4_18.
Combien au milieu des debas Auons-nous murmuré tout bas Sans oser descouurir le dessein qui nous meine, Mais enfin l’esclat fut si grand Que l’on vid esclatter tout d’vn coup nostre peine De mesme qu’vn feu qui se prend.
Nous auions tousiours vn regret Qu’on nous faisoit vn mauuais trait, Et que pour vn seul hõme on cherchoit nostre perte. Mazarin, nous deuons beaucoup A ta mauuaise humeur, car estant descouuerte Elle nous fit faire vn beau coup.
Tu serois encore auiourd’huy Comme tu l’es de nostre ennuy Le volleur de nos biens & l’horreur de nos vies, Et tu t’accorderois encor Auec ces Partisans qui comme des harpies Pilloient nostre argent & nostre or.
Est-il pas temps de t’en aller ? N’es tu pas saoul de nous voller ? Prens nos corps si tu veux, & faisant [1 mot ill.] Repais-en ton ventre gourmand, Puis saoul de nous ronger va faire ton entrée Chez l’Anglois ou chez le Flamand.
Ces peuples seroient malheureux S’ils tauoient arresté chez eux,
Anonyme [1649], LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. , françaisRéférence RIM : M0_1409. Cote locale : C_4_18. |