Duval, Jean [?] [1652], LA QVATRIESME PARTIE DV PARLEMENT BVRLESQVE DE PONTHOISE, OV LA RESPONSE AV LIBELLE IMPERTINENT INTITVLÉ LE PARLEMENT BVRLESQVE DE PARIS, Par l’Autheur de la premiere, seconde & troisiesme Partie. , françaisRéférence RIM : M0_2701. Cote locale : B_15_39.
Ha ! d’auoir entrepris BROVSSELLE Tu merite qu’on t’escartelle ; Cette source de probité, Ce modelle d’integrité, Qu’on peut dire (sans flatterie) Le pere de nostre patrie Ce n’est pas comme MAINARDEAY, A qui l’on prepare vn cordeau ; BROVSSEL n’ayme que la Iustice, L’autre est vn monstre d’auarice ; L’vn des Loix est le Protecteur Et l’autre en est le destructeur, Les fauoris BROVSSEL méprise Et MAINARDEAV les canonise, Enfin l’vn est tout vertueux Et cét autre est tout vicieux.
Mais quel est l’excez de ta rage ? D’attaquer dans ton sot ramage Le grand President de NESMOND, Qui maintenant tient le timon, Et fait garder la discipline De la Iustice Palatine : Sur luy les plus grands mesdisans, Et les plus lasches complaisans Dans leur plus infame Satyre, N’ont jamais trouué rien à dire. Faut-il que ton esprit tortu Morde sur la mesme vertu,
Malheureux ! tu diras peut-estre Que ce grand homme s’est fait traistre Et que ses confreres il vend Pour estre premier President Comme cette teste legere Et de son corps le vitupere POTIER, qui s’est fait renegat Pour estre Prince du Senat Tu veux peut-estre qu’on compare Auec COIGNEVX cét esprit rare, Qui n’a rien en luy de gentil, MAISONS ce President ciuil Qu’on connoît pour vn habille hõme Et COIGNEVX pour beste de somme.
L’on sçait qu’il n’ayme que l’hõneur, Que Coigneux n’est qu’vn flagorneur, Que Maisons rend bonne Iustice Que Coigneux, qui suit son caprice, Est (quoy qu’il fasse le fendant) Indigne d’estre President. Cette aussi belle raillerie D’accuser de la ladrerie LONGVEIL, que tu nommes PETRÉ Qui merite d’estre mitré, Il n’est point de race lépreuse Comme l’engeance rabotteuse, Du vilain & malfait nigaud Le President de GVENEGAVD, LONGVEIL est homme de sçience Aux pauures il fait assistance, Son cœur n’est rien que charité Son ame rien que loyauté. Celuy que tu mets à l’estable, Ce MVSNIER amy de la table, Apprens icy, que quelque iour Il te pourra joüer d’vn tour, Et punissant ta médisance, Te faire perdre contenance. Il est ferme comme vn rocher, Et l’on ne luy peut reprocher, (Comme à l’ALLEMENT des Requestes) D’estre de ces legeres testes Qui quittans le meilleur party Leur conscience ont dementy. Mais est-ce pas bien chercher noise ? D’en vouloir à Monsieur BENOISE, Falloit-il, dans ton entretien, Te prendre à cét homme de bien ? L’on peu mettre dedans ses tiltres, Que iamais il n’a brigué Mitres,
Duval, Jean [?] [1652], LA QVATRIESME PARTIE DV PARLEMENT BVRLESQVE DE PONTHOISE, OV LA RESPONSE AV LIBELLE IMPERTINENT INTITVLÉ LE PARLEMENT BVRLESQVE DE PARIS, Par l’Autheur de la premiere, seconde & troisiesme Partie. , françaisRéférence RIM : M0_2701. Cote locale : B_15_39. |