Anonyme [1649], QVATRIESME ET SVITTE DV PREMIER DISCOVRS D’ESTAT ET DE RELIGION, A LA REYNE. , françaisRéférence RIM : M0_1106. Cote locale : C_7_39.
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à quelques-vns, à la fin elle les séconde ;
& qu’ayant esté favorable à quelques autres
des l’entrée, elle leur deuient à l’issuë &
mauuaise & pernitieuse.

 

Cette fortune, MADAME, n’est autre
chose qu’vne cause seconde, procedante de
la pure volonté de Dieu, & nous deuons
plustost attribuer les bons succez de nos entreprises
& les heureux euenemens de nos
affaires publiques & particulieres, à la bonté
& au simple vouloir de sa Maiesté Diuine,
qu’à nostre seule vertu. C’est luy qui vous
represente auiourd’huy le déplorable estat
de la France, afin que tant de marques de
piété que vous auez tous-jours témoignées
pour elle, vous forcent à la conclusions d’vne
paix qu’elle vous demande : c’est luy qui
vous remet incessamment deuant les yeux
que vous estes Reyne, que vous estes Regente,
que vous Mere, & en suitte que vous
deuez témoigner à vos sujets les sentimens de
bien-veillance, ou ses qualitez vous obligent.

Le gouuernement n’est autre chose qu’vn
soin particulier du salut des peuples, & le
Tiltre de Mere denote vne sincere affection
envers ses enfans.

IL vaut bien mieux, MADAME,

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Anonyme [1649], QVATRIESME ET SVITTE DV PREMIER DISCOVRS D’ESTAT ET DE RELIGION, A LA REYNE. , françaisRéférence RIM : M0_1106. Cote locale : C_7_39.