Barrois, [H.?] (sieur de) [1649], LE FLAMBEAV D’OLYMPE, DEDIÉ A MONSEIGNEVR LE DVC DE BEAVFORT. Auec la voix & les vœux du peuple François. Par le Sr BARROYS. , français, latinRéférence RIM : M0_1398. Cote locale : C_4_14.
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Ce feu n’est point insolent, ny volage,
Baisant ce Prince, & iamais ne l’outrage :
Pose sa claire & aspre liberté ;
Lechant plûtost ce DVC qu’il ne l’entame ;
Et flate ainsi dés sa natiuité,
BEAVFORT viuant au milieu de la flamme.

 

 


C’est sur son Chef que l’aube journaliere
Laisse tomber ses rais officieux :
De mille pleurs cette rouge fourriere
Chaque matin soulage sa paupiere,
Pour enrichir ce PRINCE GENEREVX.

 

 


Tous les oiseaux luy viennent rendre hõmage
Auec les airs de leur petit ramage,
Et le mignard Zephir de son costé
Vient l’embaumer des soûpirs de son ame,
Rafraichissant par cette humidité
BEAVFORT viuant au milieu de la flamme.

 

Par les
oiseaux
l’Auteur
entẽd les
bõs François.

 


N’est-ce point vous Daphné, Maistresse fiere,
Dont fut espris le plus charmant des Dieux ?
Qui pour auoir dédaigné sa priere,
Vous retiendroit dans ce feu prisonniere,
Brigand encor vostre amour glorieux.

 

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Barrois, [H.?] (sieur de) [1649], LE FLAMBEAV D’OLYMPE, DEDIÉ A MONSEIGNEVR LE DVC DE BEAVFORT. Auec la voix & les vœux du peuple François. Par le Sr BARROYS. , français, latinRéférence RIM : M0_1398. Cote locale : C_4_14.