point manque de generosité ny au
Chef ny aux soldats, que nous n’en
sommes pas venus aux mains ; mais
le respect que nous portons à sa Majesté
nous a retenus, iusqu’à ce que
l’occasion se presente que nous puissiõs
combattre, sans blesser le respect
que nous deuons au Monarque, celuy
qui obsede sa personne, & qui
met en cõfusion tout son Royaume.

Ie donneray au public les desseins qui ont
obligé M. le Prince d’abandonner la Guyenne
pour se venir opposer aux pernicieux desseins
qu’il a appris que le Card. Mazarin auoit contre
Paris, qui auoit resolu de venir à Fontainebleau
pour tascher de gaigner tous les gens de bien,
& détacher son A. R. de vos interests, afin de
perdre tous ceux qui ont témoigné auoir tant
de hayne pour ce Tyran.

I’attendray tousiours les ordres
de vostre A. R. la suppliant tres-humblement
de croire que ie suis &
seray toute ma vie auec tout respect,

MONSEIGNEVR,

Vostre tres-humble & tres-obeissant
seruiteur.

FRANCOIS DE VENDOSME.

Du Camp pres Vendosine ce
29. Mars 1652.