du C. Mazarin, asseurans que la
disette y est si grande, que la liure de
pain y vaut quatorze sols ; & qu’ils
n’ont point de foin pour leurs cheuaux.
Ce qui les a obligez iusques icy
de sejourner auec tant d’incommoditez,
est l’esperance qu’ils ont du secours
des trouppes que le sieur de
Vauuecourt leur a promis. Mais la
disposition de nostre armée est telle,
que la jonction des trouppes ne
se peut faire que par vn combat, où
toutes choses se trouuent à nostre
aduantage. Nous auons toûjours
l’œil sur l’ennemy, & sçachant que la
necessité des viures le doit obliger de
quitter le païs Blesois & de Sologne,
nous nous tenons prests à le suiure
de quelque costé qu’il puisse
prendre sa route. Nous esperons de
iour en iour les approches de l’armée
du Duc de Lorraine, laquelle
estant jointe, nous pourrons inuestir
l’ennemy, & iusques à cette jonction,
ie croy que vostre A. R. trouuera
bon que mon beau-frere le Duc de

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