Anonyme [1649], LA CONFERENCE DV PARISIEN ET DV BORDELOIS. Sur les affaires de ce temps. , françaisRéférence RIM : M0_743. Cote locale : C_1_26.
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Le Bordelois.

Sans doute qu’il y a eu parrny vous beau
coup de traistres, si on se pouuoit deffaire de
cette vermine là nous serions bien tost en repos :
mais quoy il y en a tant par tout qu’on
ne sçait bonnement à qui se fier.

Le Parisien :

Nous en auons eu, & auons de toutes couleurs,
verd, gris, rouge, bleu, &c. & mesme
nostre vn que Monsieur de Beaufort â dit que
nous estions vendus : mais que nous n’estions
pas encor liurez.

Le Bordelois.

Les Lettres que nous auons interceptes
vous doiuent autant faire apprehender que
nous. Il y à que ceux qui doiuent traitet auec
nous accordent tout, & qu’ils ne tiendront
rien, qu’ils sçauent le moyen de nous chastier
aussi bien que ceux de Paris.

Le Parisien.

Nolite fieri, Il ne faut pas donc s’y fier, & ce
pourroit bien estre quelque autre diablerie
que celle des Sorciers, qui fait rencherir le
pain tous les iours de marché, il sera bien
[1 mot ill.] aussi cher que durant la guerre, & ce
neantmoins personne ne se met en peine,
[2 mots ill.] alors de faire venir du [illisible]

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Anonyme [1649], LA CONFERENCE DV PARISIEN ET DV BORDELOIS. Sur les affaires de ce temps. , françaisRéférence RIM : M0_743. Cote locale : C_1_26.