LETTRE
DV COMTE
DE GRANCEY,
A Monseigneur le Prince
de Condé.

MONSEIGNEVR,

S’il est vray que les grandes pertes
estonnent, & que les grands affrons affligent ;
ie dois estre estonné au dernier point, & affligé
tout ensemble, puis que i’ay perdu ma liberté auec
toute la renommée que ie pouuois auoir acquise auparauant,
& que i’ay receu l’affront le plus sensible
que iamais guerrier ait pû receuoir : mais ce qui me
console dans mon affliction & dans ma perte, c’est de
n’auoir rien faict qu’à vostre seule consideration, &
que ce malheur m’est arriué dans vostre seruice.
Apres auoir executé ponctuellement les ordres &

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Rouxel, Jacques (comte de Grancey) [signé] [faux] [1649], LETTRE DV COMTE DE GRANCEY, A MONSEIGNEVR LE PRINCE DE CONDE. , françaisRéférence RIM : M0_2100. Cote locale : A_5_25.

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