de toutes parts, & la necessité qui iamais ne s’establit
de Loy ; nous donner courage & ferme
resolution de nous vanger des desordres
que nos ennemis faisoient souuent tomber
sur nous. Sainct Disier refusant ces portes
à telles oppresseurs, fut le premier qui se
souleua, & mit les armes au poing, en suitte
Esclarron, & tous les Bourgs & Villages
qui se rencontre en montant la Riuiere de
Marne iusques à Ioinville. On fit courir vn
bruit par tout le païs que ces trouppes appartenoient
au Duc Charles, mais l’on eut aduis
que c’estoit vne beueuë, qui ne pouuoit
charmer que les esprits les plus stupide ; &
melancoliques, si bien que la verité de ses
choses nous estant cogneuë, la sieur de Ville-aumont,
fit battre l’estrade à soixante de ses
Caualiers, afin de descouurir qui ils estoient
& leur posture ; ce qu’ils obseruerent exactement,
& rapporterent que ce n’estoit point
des trouppes du Duc Charles, mais plustost
de celle du Cardinal Mazarin. La dessus il
conclud de les attaquer, & pour cet effet,
fit assembler toutes les Communes qui l’estoient
venu trouuer afin de s’opposer à ses
ennemis ; Ce fut proche la plaine de Thonnance

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