Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT LYS. DOVZIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_12.
Le Duc de Boüillon remonstra sagement, Qu’eux tous n’auoient aymé que le soulagement Du peuple languissant ; & bref que leurs armes N’aspiroient qu’à la Paix & non point aux allarmes. Que s’il plaisoit au Roy leur accorder ce point, Ils seroient tres heureux de n’y estriuer point.
Aussi tost Nosseigneurs lecture firent faire, Des Responces du Roy, qui touchoit cét affaire, Ainsi ils se trouuerent satisfaits & contens, Quoy que l’on fit courrir qu’ils estoient mal-contens.
Messieurs les Gens du Roy representerent en suitte, Sa Declaration, & ce qu’elle medite, Qui est que les Arrests donnez au Parlement, Et les Commissions aussi pareillement, Du Preuost des Marchands, Escheuins de Paris, Soient d’oresnauant detenus à mespris. Traittez, lettres, escrits, & encore ce qui semble Empescher le repos, soit annullé ensemble. Que personne, pour ce, puisse estre recherché, Ny vn temps aduenir luy estre reproché.
Et puis sa Majesté secondement ordonne A tous Officiers, qui sont de la Couronne, De casser les Arrests, prononcez contre nous, Et lettres de cachet : & qu’on en soit absous.
Dauantage, il entend que chacun dans son bien, Rentre licitement, sans qu’il luy soit dit rien ; Qu’on viue desormais auecque asseurance, Ioüissant de la Paix, qui est nostre esperance.
Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT LYS. DOVZIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_12. |