qui sont dans les Colleges, cultiuans leurs
esprits pour ce rendre capables de la bien veillance
du Roy, de son affection, & de la direction de
ceux qui leur seront sousmis, par les susdits Benefices
desquels ils iouyront priuatiuement à tous autres,
selon le bon plaisir du Roy & de la Reyne Regente.

Item, ie veux & entend que mon Geniteur qui
ma communiqué la vie, reçoiue par Mission ou
lettre de change, outre les malles qu’il a cy-deuant
reçeuës, la somme de trois cent mil liures, que i’auois
n’aguere prestées à des Tresoriers de l’Epargne
pour estre financé, afin de subuenir à l’entretien
des armées du Roy.

Item en septiesme lieu soixante mil liures qui seront
perçeus & touchée par noble homme Iean
Mazarin mon cousin germain, laquelle somme
luy tiẽdra lieu de recompense des bons aduis qu’il
me donna venant en France.

Plus vingt mil escus que ie laisse à mon nepueu
Gilles Mazarin sieur d’Epinola, qui luy sera prõptement
deliurée par enuoy où lettre d’eschange,
comme dessus, laquelle somme sera employée
dans les vrgentes affaires qu’il a, & pour meliorer
sa maison.

Item, pour les sieurs du Ponty & d’Elfort, oncles
du costé maternel, sera donné à chacun d’eux trente
cinq n’il liures, outre ce qu’ils ont receus cy
deuant, afin qu’ils soient obligez de prier Dieu
pour mon ame, lesquelles sommes seront tirees