assemblées des Chambres, apres que nous aurions
trouué bon que la Declaration qui auoit esté concertée
en leur Compagnie, sur les propositions de
la Chambre de S. Louys, fust expediée, Nous auoit
donné suiet de consentir à ce que l’on auoit desiré
de Nous : Mais depuis peu nous auons veu des effets
tout contraires aux paroles qui nous auoient esté si
solemnellement portées & que nostre Cour de Parlement
estoit d’autant plus obligée d’obseruer religieusement,
que le respect & l’obeissance qu’elle
nous doit, la deuoit empescher de ne rien entreprendre
qui nous pûst donner mécontentement. Nous
auons eu grand plaisir de suiure les conseils que l’on
auoit iugez necessaires pour remedier aux desordres
que l’on disoit s’estre formez dans nostre Estat ; Et
bien que la forme que l’on auoit tenuë, nous pust
empescher de cõsentir à ce que l’on desiroit de Nous
neantmoins l’amour que nous auons pour nos Peuples
nous a fait dissimuler le mauuais procedé que
l’on auoit tenu, qui blessoit nostre authorité : Mais
à present que nous auons fait tour ce que nous pouuions
pour le bien de nostre Estat, la dissimulatiõ des
entreprises que nostre Cour de Parlemẽt fait sur nostre
authorité ne pourroit produire autre chose que
l’affoiblissement de nôtre puissance & vn mespris de
l’authorité Royalle par ceux qui sont plus obligez à
la respecter Ainsi apres auoir consideré combien les
assamblées & les deliberatiõs que nostre dite Cour de
Parlement continuë de faire contre nostre volonté,
& contre les ordres precis que nous luy auons dõnez

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