places de Dunquerque & la Bassée, la
premiere estant blocquée par mer & par terre,
à condition qu’il rappelleroit son armée
& s’abstiendroit de secourir sadite Altesse
Royale & Messieurs les Princes pour cét effet,
ils ont fait porter vne Lettre du Roy,
qui est celle cy-dessus, à l’Archi-Duc, pour
essayer à luy faire prendre cette resolution
en faueur de sa Maiesté, mais par la response
qu’il fait au Roy il s’en excuse.

Si leur stratagesme eust peu reüssir, & que
l’armée Estrangere s’en retournoit, ils auoiẽt
resolu de faire encore vne tentatiue sur la ville
de Paris auec toutes leurs forces & d’amener
le Roy à Chaillot, sçachant que l’Armée
de sadite Altesse Royale ne pourroit pas s’opposer
à eux, si elle n’auoit joint ce secours de
l’Archi-Duc, ny ayant encore aucun ordre
donnée pour faire des leuées d’hommes &
d’argent dans Paris, joint que pour le faire
il faut du temps, preiudiciable à l’vrgente &
pressante necessité des affaires presentes.

Car de se fonder sur les volontaires qui
pourroient sortir comme ils firent le deuxiéme