La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.
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iours auec des auantages incroyables, & les peuples
sont rauis de viure sous vn Empire plein de
douceur, & de dépendre des Souuerains, qui ne
cherchent que l’amitié de leurs subiects, & s’estiment
mal-heureux, s’ils ne possedent les volontés
des peuples. Coupons icy le fil du discours,
pour reprendre ce mesme suiet au Chapitre
suiuant.

 

De l’amour que les François ont naturellement
pour leur Monarque.

CHAPITRE XXV.

SI c’est vne gloire incomparable à vn ieune
Prince, de posseder les volontés de ses subiects,
c’est aussi vne marque infaillible, de la satisfaction
des peuples, qui ne souhaittent rien
tant que de viure sous vn regne d’amour, & de
douceur. La seule qualité de Souuerain, engage
toutes les nations à aymer leur Prince, & il n’est
point de subiect qui ne soit obligé, de cherir son
Monarque, comme la principale, & la plus importante
partie de l’Estat ; Neantmoins nous
voyons dans plusieurs endroits, que les peuples
n’ont pas beaucoup d’inclination pour leurs
Roys, & n’estoit la force qui les contraint, ils
seroient contens de secoüer le rude ioug de leur
seruitude.

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La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.