Bourbon, Louis de [signé] [faux] [1652], LETTRES DE MONSEIGNEVR LE PRINCE, ESCRITES A LA COVR DE PARLEMENT, ET CAPITOVLS DE TOLOSE: Sur la defaite des Troupes du Marquis de S. Luc à Miradoux. , françaisRéférence RIM : M0_2272. Cote locale : B_7_32.
Sur le mesme sujet.
SONNET.
Prince dont le merite épuiseroit mes Vers ; Si Paris outragé ne m’imposoit silence, Ie croy connoistre assez dans ce fameux reuers La cause de son mal, & de ta violence.
Quel qu’eust esté l’éclat de mille exploits diuers Quand de nos ennemis tu domptois l’insolence, Condé ne seroit pas craint de tout l’Vniuers, Si sa foy mieux gardée en exceptoit la France.
Si c’est pour ce motif que ton bras est armé Contre le seul repos de son peuple allarmé, Souuien-toy que ton ame en veut à ta Patrie ;
Et que si cet orage a pour toy des appas, On pourra voir ta gloire également flestrie Par le malheur de vaincre ou de ne vaincre pas.
Bourbon, Louis de [signé] [faux] [1652], LETTRES DE MONSEIGNEVR LE PRINCE, ESCRITES A LA COVR DE PARLEMENT, ET CAPITOVLS DE TOLOSE: Sur la defaite des Troupes du Marquis de S. Luc à Miradoux. , françaisRéférence RIM : M0_2272. Cote locale : B_7_32. |