Anonyme [1649], TRES-HVMBLE REMONSTRANCE D’VN GENTIL-HOMME BOVRGVIGNON A MONSEIGNEVR LE PRINCE DE CONDÉ. AVEC La Response de l’Echo de Charenton, aux plaintes de la France. , françaisRéférence RIM : M0_3812. Cote locale : A_8_76.
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Et ceux qui se meslent de gloser sur vos plus belles actions,
ont apparemment sujet de croire, que vous n’auez embrassé
ces colomnes de l’Estat, que pour les ébranler, comme Samson
fit de celles du lieu où ses vainqueurs faisoient vn ioüet
de luy. Graces à Dieu, vostre force estoit moindre que la
sienne, & vous ne deuez pas moins d’encens à la Prouidence
diuine pour vostre foiblesse, que ce corps Auguste pour son
inesbranlable fermeté, puis que c’estoit vous enueloper sous
des ruines qui nous eussent accablez. Que la prosperité de
vos armes ne vous enfle point le courage ; Le Dieu des armées
à qui vous la deuez, seroit iniuste s’il ne les eust fauorisées
en vne iuste guerre : & celle-cy ne l’estant pas, quoy que
vostre esperance promette à vos desirs, vous deuez craindre
qu’elle ne les trompe, & considerer que commençant d’estre
redoutable à la France, vous cessez de l’estre à l’Espagne.

 

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Anonyme [1649], TRES-HVMBLE REMONSTRANCE D’VN GENTIL-HOMME BOVRGVIGNON A MONSEIGNEVR LE PRINCE DE CONDÉ. AVEC La Response de l’Echo de Charenton, aux plaintes de la France. , françaisRéférence RIM : M0_3812. Cote locale : A_8_76.